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Ligue vaudoise contre le cancerContactNotre journalTous à l'ombre !

Tous à l'ombre !

Selon les estimations de la Ligue suisse contre le cancer, 25 000 personnes sont atteintes d’une forme de cancer de la peau chaque année en Suisse. On en parle très peu et pourtant, il frappe davantage que le cancer du sein, de la prostate, du poumon et du côlon réunis. C’est dire si sa prévention est absolument cruciale. Comment se protéger et réduire les risques de cancer de la peau ? Décryptage des connaissances actuelles et des bonnes pratiques à adopter au quotidien.

La peau est un bien précieux. Elle est notre plus grand organe et notre première ligne de défense contre les agressions extérieures. Lorsque la peau subit une exposition intensive et chronique aux rayons ultraviolets (UV) du soleil, ses cellules peuvent s’endommager, se diviser et proliférer de manière anarchique pour former une tumeur. C’est le cancer de la peau.

En réalité, comme la peau est composée d’une multitude de cellules différentes, il existe aussi plusieurs types de cancers de la peau, dont le plus dangereux est connu sous le nom de mélanome ou cancer noir. Le mélanome se distingue des autres formes de cancer de la peau par sa capacité à former des métastases et donc à se répandre dans l’organisme. En Suisse, le mélanome représente environ 10 % des cancers de la peau, avec 3200 nouveaux cas et 290 décès par année. Il est donc indispensable d’adopter au plus vite toutes les bonnes pratiques pour réduire les risques au maximum.

La bonne nouvelle, c’est que le cancer de la peau est un des seuls cancers que l’on peut prévenir efficacement. Car on sait que si différents facteurs génétiques ou environnementaux peuvent augmenter le risque de le développer, ce sont les rayons UV (UVA /UVB issus du solarium et du soleil) qui en sont la cause principale. Une règle d’or prévaut pour diminuer les risques en la matière : éviter au maximum les rayons UV en renonçant complètement au solarium et en limitant l’exposition au soleil. Autrement dit, privilégier au maximum l’ombre qui est la meilleure protection solaire. Surtout en milieu de journée (entre 11 h et 15 h) durant les mois de mai à septembre et en montagne l’hiver.

C’est une recommandation simple en apparence, mais qui peut réellement sauver des vies, en particulier si on l’applique de manière très rigoureuse chez les enfants et les adolescents entre 0 et 18 ans. En effet, si on évoque moins souvent les plus jeunes lorsqu’on parle du cancer de la peau, il est important de comprendre que leur peau est beaucoup plus sensible que celle des adultes. Chez eux, les mécanismes naturels d’autoprotection ne sont pas encore achevés, ce qui les rend nettement plus vulnérables aux effets cancérogènes des rayons UV. Plus simplement dit, c’est la répétition de coups de soleil dès l’enfance qui augmente le risque de cancers de la peau. Il est donc primordial de bien suivre les recommandations en matière de protection solaire.

Laurent Maffli

Illustration : www.lelixir.ch