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Éditorial

Des solutions pour améliorer la qualité de vie des patients

La prise en charge du cancer s’inscrit dans un continuum. Il y a les traitements d’abord. Toujours plus pointus, ils ont permis de faire baisser significativement le taux de mortalité de la maladie durant les vingt dernières années. Cette tendance devrait se poursuivre grâce aux avancées scientifiques. Pour ne citer qu’un seul exemple, l’immunothérapie s’est beaucoup développée depuis cinq ans et laisse entrevoir des résultats prometteurs (page 4).

Si l’on meurt moins du cancer, le nombre de nouveaux cas augmente en raison du vieillissement de la population. Combinés, ces deux effets ont une conséquence claire : de plus en plus de Suisses vivent avec le diagnostic de la maladie. C’est là qu’interviennent, dans un second temps, les soins de support – soit les mesures prises pour permettre aux patients de tolérer au mieux les symptômes du cancer et les effets secondaires des traitements. L’offre en la matière concerne autant le volet physique que les dimensions psychologique et sociale du cancer.

Le grand public a parfois tendance à oublier l’importance de ces soins, éclipsés par le côté « spectaculaire » des nouvelles thérapies en oncologie. Pourtant, la préservation de leur qualité de vie est primordiale pour les patients. Et pour cause : les effets secondaires des traitements sont nombreux. Parmi eux, la fatigue figure en peloton de tête de leurs préoccupations. Elle les empêche souvent de s’acquitter de leurs tâches quotidiennes et peut perdurer des mois, voire des années après la guérison (page 3). Au chapitre du maintien de la qualité de vie, on peut aussi mentionner la sexualité, souvent mise à mal par la maladie. Tout comme la fatigue, elle doit faire partie intégrante du suivi des malades par des professionnels de tous horizons (page 5).

En prolongement des soins de support, l’accompagnement des proches est central, lui aussi, pour le bien-être des patients. En première ligne dans les actes du quotidien, les proches aidants endossent cependant un rôle qui peut facilement mener à l’épuisement (page 6). Leurs besoins et limites devraient être clairement définis pour éviter qu’ils ne tombent eux-mêmes malades.

Je vous souhaite une agréable lecture et tiens à vous remercier chaleureusement de votre soutien. Grâce à vous, nous pouvons accompagner les patients et leurs proches au plus près de leurs besoins.

Chantal DISERENS, Directrice
Ligue vaudoise contre le cancer